Petite histoire de notre site Internet

A quand une statue de  Ducos du Hauron à Agen... comme celle de Niépce à Chalon-sur-Saône.
A quand une statue de Ducos du Hauron à Agen... comme celle de Niépce à Chalon-sur-Saône.

     Tout d'abord, nous sommes partis d'un constat : à Agen, ville dans laquelle Louis Ducos du Hauron a vécu, travaillé, où il avait des amis, et où il a été enterré... peu de gens connaissent son nom et personne ne sait ce qu'il a inventé. Et lorsque nous avons compris qu'il en aurait été ainsi à Chalon-sur-Saône à propos de Niépce ou à Lyon concernant les frères Lumière, si des sociétés savantes, des historiens, des scientifiques, des chroniqueurs... des municipalités n'avaient pas remué ciel et terre... Alors, nous avons décidé de nous retrousser les manches !

     En 2015, au hasard des rencontres, un petit groupe d'Agenais a décidé de créer une association dans le but de réhabiliter l'inventeur : LES AMIS DE LOUIS DUCOS DU HAURON. L'année 2016 a vu le démarrage de divers chantiers : étude des documents existants, rédaction de textes en vue de la création d'un site, organisation d'une conférence...etc. Parallèlement à un rapprochement prometteur avec la Ville d'Agen.

     Malheureusement, l'aventure des premiers AMIS n'est pas allé très loin. Des relations conflictuelles entre quelques membres et celui qui vous parle ont conduit l'association à l'éclatement et elle n'a été relancée par les opposants que l'année suivante. Six mois d'attente et de questionnements. Et j'ai finalement décidé de poursuivre ma route, avec mes petits moyens, avec de nouveaux amis... mais toujours animé d'une même passion.

 

Un site Internet, dans quel but ?

     Déjà, c'était le premier chantier auquel nous devions nous attaquer. Réunir des savoirs sur Ducos et rapidement les partager. Il fallait s'inscrire dans une vraie dynamique... car le vide était abyssal.

     Tout ce que l'on pouvait lire était assez approximatif. Sur le plan scientifique, on confondait souvent des principes tout à fait opposés ; on ne précisait pas les processus utilisés, ni les périodes... Sur le plan historique, on rajoutait parfois des affirmations imaginaires... sans citer les sources. On tombait ainsi sur des écrits qui recopiaient, sans le savoir, erreurs et banalités.

     Il fallait que ça cesse ! Notre inventeur méritait mieux. Nous devions aborder notre CENTENAIRE (2020) en toute fierté. Le but clairement affiché était donc de réhabiliter l'inventeur Ducos du Hauron... et de lui donner du poids.

 

Une question de choix... et de style

Revendiquer l'identité agenaise de Louis Ducos du Hauron : quoi de plus normal. Nous le voyons ci-dessus en quelques lieux emblématiques de la ville d'Agen (images extraites du film "LDH: la photo prend des couleurs").
Revendiquer l'identité agenaise de Louis Ducos du Hauron : quoi de plus normal. Nous le voyons ci-dessus en quelques lieux emblématiques de la ville d'Agen (images extraites du film "LDH: la photo prend des couleurs").

     Lorsque l'on s'attaque à une telle œuvre, les choix à faire sont innombrables. Et lorsque je me suis retrouvé seul, j'ai pu, au moins, me poser clairement les vraies questions... et les réponses se sont imposées d'elles-mêmes.

  1. Faire le choix de l'honnêteté, du retour aux sources, aux brevets, aux écrits directs de la famille et des contemporains. Cette matière là est essentiellement technique. Normal ! Nous avons à faire à un inventeur. Et pour le suivre, il est logique de respecter la chronologie de ses recherches.

  2. Pour bien comprendre ce sur quoi il avait travaillé et de quoi il s'était inspiré, il fallait étudier son époque et son environnement. Je me suis tellement pris au jeu que je viens de rajouter (début 2021) de nouveaux chapitres sur « l'histoire de la naissance de la photographie »... mais c'était un travail auquel je m'étais attelé dès 2016. Car il me fallait « réviser mes bases ».

  3. On m'a reproché de ne parler que du chercheur et pas de « l'homme ». Mais sa personnalité transparaît forcément à travers ses recherches. Car nous n'avons pas grand chose d'autre. Nous n'allons pas l'inventer ? De toutes façons, les seules passions de sa vie étaient ses recherches... ainsi que la musique.

  4. Faire également le choix de la pédagogie. Suivre un plan chronologique pour bien comprendre sa démarche scientifique. Mais porter un regard critique, bien que compréhensif, et dans un style amical... parfois familier. L'objectivité sur les faits n'interdit pas la subjectivité du regard.

  5. De plus, j'ai souhaité que chaque lecteur trouve son compte dans ce travail... et le niveau qui lui convient : page d'accueil, sommaire, chapitres des pages Web clairs et attrayants, PDF à télécharger pour les plus curieux.

  6. Enfin, j'assume – nous assumons – notre chauvinisme. Certes, LDH a beaucoup voyagé, mais comme c'est chez nous qu'il a réalisé l'essentiel de ses recherches, nous pouvons revendiquer son identité agenaise.

 

Merci pour votre collaboration

     En quatre années d'existence (j'écris ceci en 2021), ce site a été enrichi grâce à la collaboration d'une dizaine de correspondants. Parfois des apports anecdotiques, mais parfois aussi des contributions essentielles comme celles de Joël Petitjean ou des sociétés savantes que sont le Club Niépce-Lumière ou les Iconomécanophiles du Limousin.

     Malheureusement, beaucoup de documents, de tirages héliochromiques, d'appareils ont été perdus, détruits ou dispersés. Souhaitons que divers collectionneurs éclairés parviennent à en sauver quelques-uns (et nous le fassent savoir)... peut-être grâce à la médiatisation du CENTENAIRE. Merci à eux.

     Sachez, pour terminer, que si un grand spécialiste de l'Internet qualifie ce site de « petit chef-d’œuvre », une partie du mérite vous revient. Encore merci.