Centenaire Louis Ducos du Hauron

Initialement prévue en 2020, cette commémoration a été reportée (coronavirus) en 2021.

 

Comment les Agenais se sont réappropriés Ducos du Hauron ?

 

     Lorsqu'en 2015, un petit groupe de passionnés est venu solliciter le maire pour lui suggérer qu'il fallait saisir l'opportunité du centenaire de la mort de Louis Ducos du Hauron (1920) pour tenter de le réhabiliter, l'idée a rapidement fait son chemin. Elle l'a fait auprès des élus et des responsables culturels qui ont pris conscience que rien n'avait été tenté, depuis plus d'un siècle, pour perpétuer la mémoire de l'inventeur.

     C'est ainsi que divers organismes se sont accaparés le projet : la Société académique (avec le concours du physicien Alain Aspect) a décidé d'organiser un colloque, la mairie d'Agen d'ouvrir une salle Ducos au Musée, l'association des AMIS de LDH de produire une BD ainsi que diverses animations, le Département de Lot-et-Garonne de mettre sur pied une exposition itinérante... etc.

     Quant à notre modeste personne, nous avons ouvert, dès 2017, un site qui est devenu une référence, nous avons donné des conférences nous avons produit un docu-fiction qui fait actuellement carrière en DVD et devrait prochainement tourner dans les salles du 47. Vous pouvez télécharger notre bulletin n°10 "Ducos fait son cinéma" (ci-dessous). Il fait le point sur les actions menées à l'occasion du CENTENAIRE et fait part de nos réflexions, de notre ressenti, de nos espoirs... 

     Bien sûr, ça n'a échappé à personne, ce beau programme a été retardé faute à la pandémie.

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Bilan provisoire sur le programme du CENTENAIRE DUCOS
bulletin LDH-CENT-10.pdf
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LOUIS DUCOS du HAURON                                      Colloque scientifique du 27 nov. 2021

     Plusieurs fois reporté en raison de la crise sanitaire et de divers retards accumulés, notamment en ce qui concerne l'ouverture de la salle permanente du Musée (consacrée à LDH), ce colloque scientifique attendu s'est tenu le samedi 27 novembre 2021 au théâtre municipal d'Agen, hissant notre ville au niveau national et en la consacrant « capitale de la photo-couleur ». Divers spécialistes et universitaires qui avaient répondu à l'invitation de Alain Aspect (physicien renommé d'origine agenaise) nous ont exposé leur vision de la vie et des recherches de Louis Ducos ainsi que des moyens mis en œuvre pour sauvegarder sa production. Nous allons revenir sur l'essentiel de leurs interventions.

AGEN : capitale de la photo-couleur

     Comme il se doit, c'est au maire d'Agen, Jean Dionis, qu'est revenu l'honneur d'accueillir congressistes et participants (amateurs éclairés venus parfois de fort loin assister à l'événement).

     Jean Dionis a fait le lien avec les récentes « Rencontres Michel Serres » et rappelé le constat suivant : « Nos chercheurs, nos savants, ont échoué dans la vulgarisation des sciences ».

     Et voilà bien la tâche à laquelle ce présent colloque avait l'ambition de s'attaquer. Tâche à laquelle nous nous étions personnellement attelés, il y a plus de cinq ans, avec la création de ce site, l'animation de causeries, la réalisation d'un film...

 

     Le président de l'Académie des Sciences, Patrick Flandrin, a honoré de sa présence cette manifestation, se présentant comme le digne successeur de François Arago qui, au nom de la France, avait offert au monde, en 1839, l'invention de Daguerre (invention incomplète car elle n'était pas en couleur), mais avouant qu'il n'avait compris que depuis peu l'importance du travail de Ducos sur la couleur. Il est vrai, concluait-il, que « ce qui est devenu évident et quotidien a mis du temps à s'imposer »

 

      Le dernier discours ce cette phase introductive du colloque fut celui de Alain Aspect (physicien réputé d'origine agenaise) qui regretta « la reconnaissance tardive du monde scientifique à l'égard de Ducos du Hauron ». Puis, il nous parla de sa jeunesse, de son lycée (proche de la rue Ducos du Hauron) et de sa découverte de Ducos (seulement en 2004). Nous avons également appris que tout s'était décidé entre lui et le maire Jean Dionis, en 2016, à l'occasion de l'inauguration du pôle scientifique du lycée Palissy (d'Agen) à laquelle il avait été invité.

 

Pendant le discours de Patrick Flandrin. A ses cotés : Jean Dionis, Alain Aspect, Charles Sarion le président des Amis de Louis Ducos du Hauron.
Pendant le discours de Patrick Flandrin. A ses cotés : Jean Dionis, Alain Aspect, Charles Sarion le président des Amis de Louis Ducos du Hauron.

Dix intervenants pour nous parler de notre inventeur

BERTRAND LAVEDRINE

     Le premier intervenant devait être Bertrand Lavédrine (professeur du Muséum d'Histoire naturelle). Empêché, il fut tout de même présent grâce à une conférence vidéo très bien réalisée et illustrée. Malheureusement, des problèmes informatiques ont perturbé les conférences durant toute la matinée.

 

      Nous avons néanmoins apprécié un historique démarré avec le daguerréotype et se poursuivant par la longue quête de la couleur « méthode directe », avec les intuition de Herschel et Arago, les expériences de Becquerel en 1848 ou l'étonnante « méthode interférentielle » de Lippmann en 1891. À cette époque, la « méthode indirecte » de Charles Cros et de Louis Ducos du Hauron – la trichromie – n'avait rien d'évident. Au fil des décennies, elle s'est pourtant imposée : pour la photo argentique, en imprimerie... et aujourd'hui dans l'affichage de nos écrans et toute la photo numérique.

NATHALIE BOULOCH

      Nathalie Bouloch (maîtresse de conférence en Histoire de l'art et photographie, Université de Rennes 2) reprit un petit peu le même thème sur le conflit entre les deux méthodes.

      Mais alors que l'on pouvait penser « qu'on allait s'habituer à l'absence de couleurs » dans une photo N/B en plein développement, certains artistes allaient pratiquer « le coloriage ». Une technique qui n'avait rien à voir avec « la photo des couleurs » de Ducos du Hauron et qui lui porta préjudice car, pour un œil non averti, la comparaison des rendus n'était pas vraiment favorable à notre inventeur.

 

 

      Il est regrettable que les conférenciers ne se soient pas davantage coordonnés sur les thèmes à aborder... et ce premier doublonnage allait se répéter.

JOEL PETITJEAN

      C'est Joël Petitjean (docteur en Histoire de l'Art, professant à l'Université de Bourgogne) qui clôtura la matinée en présentant au public un portrait très documenté de Louis Ducos à travers sa vie « d'inventeur-ingénieur utopiste ».

      Pour une telle entreprise, le temps imparti à notre ami Joël l'a obligé à précipiter les choses. Le rythme fut soutenu. Il nous fit part cependant de nombreux éléments tirés de ses dernières découvertes, puisqu'il est l'inventeur d'un fonds conséquent dont le musée Niépce de Chalon-sur-Saône vient de faire l'acquisition.

      Quel émerveillement d'avoir à l'écran les premiers négatifs de cercles chromatiques ou de paysages de Lectoure, ou les monochromes transparents constitutifs de la fameuse diaphanie de 1870 (qui est considérée comme étant la première photo-couleur au monde). Bref ! Tout ceci se trouve sur notre site puisque Joël Petitjean a collaboré, dès le début, à son élaboration.

JEAN-PAUL GANDOLFO

      Le colloque ayant pris un peu de retard, certaines interventions furent décalées, ce qui permit de se retrouver à 14 h avec des problèmes informatiques résolus... et de visionner pour commencer la fin de l'excellent diaporama de Bertrand Lavrédine.

 

 

      Avec Jean-Paul Gandolfo (responsable de laboratoire et professeur à l’École nationale supérieure Louis-Lumière) nous avons apprécié la maîtrise d'un vrai pédagogue.

         Il s'est penché sur « les antériorités », celles de Maxwell, Chevreul, Poitevin... Il nous a expliqué l'intérêt de déposer des brevets (LDH en a déposé plus d'une vingtaine), sur la protection qu'ils peuvent apporter... malheureusement sur une durée limitée à 15 ans. Il a évoqué les problèmes majeurs résolus par Louis Ducos : celui, par exemple de la sensibilité de ses émulsions à toutes les radiations. Le conférencier s'est livré à des expériences sur les cercles chromatiques de Ducos et a reconstitué en trichromie ce que notre chercheur avait présenté en 1869 à la SFP. C'est ainsi qu'il nous a fait toucher du doigt les grandes difficultés des débuts : la longueur des temps de pose (plus de 2 h), les problèmes de parallaxe des premiers appareils à 3 objectifs, ou de parallaxe de temps (changement des conditions d'éclairage entre 2 clichés), les choix de ses verres de filtrage (qui ont évolués jusqu'à notre RVB) ou des nuances des monochromes de ses gélatines bichromatées (avant d'arriver à notre CMJ).

      Merci M. Gandolfo pour la précision et la clarté de votre exposé.

JEAN-LOUIS BERGER

    En comparaison, la prestation de Jean-Louis Berger (auteur d'une thèse de maîtrise de sciences et techniques à l'Université Paris VIII) fut plutôt laborieuse. Ce grand connaisseur de l’œuvre de Ducos du Hauron, éminemment sympathique, s'est parfois égaré dans des références tout à fait accessoires et des explications confuses, notamment sur la trichromie... déjà plusieurs fois exposée. Problème récurrent de coordination entre les intervenants. Dommage !

SYLVAIN BESSON

   Sylvain Besson (Directeur des collections du Musée Niépce) nous fit ensuite un petit inventaire des richesses de son musée. Celles concernant Nicéphore, bien entendu, mais aussi les calotypes de Talbot, les spectres de Becquerel, sans oublier les héliochromies de Ducos du Hauron, celles de la dotation Lorilleux, en 1979, ainsi que les nombreux documents inventoriés par Joël Petitjean et acquis en 2002. Photo ci-contre.

CLOTILDE BOUST

ANNE WOLGEMUTH

   Avec Clotilde Boust (ingénieure de recherche au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, C2RMF) et Anne Wolgemuth (photographe scientifique et chargée de mission au musée d'Agen) nous avons pénétré dans les secrets des laboratoires.

     Ils sont révélés par les analyses techniques des héliochromies de Ducos et permettent d'envisager les moyens de prolonger au mieux la vie des fragiles épreuves aux gélatines des années 1870, gravement endommagées. De plus, la photographie aux ultraviolets ou infrarouges permet de repérer les pigments utilisés. Certes, Louis Ducos avait donné dans ses brevets tous les détails sur ses produits, mais ces vérifications permettent de dresser des tableaux comparatifs et de confirmer la datation des œuvres. Tout ce travail de laboratoire « démontre la complexité des recherches de Louis Ducos ».


NATHALIE COURAL, ADRIEN ENFEDAQUE

    Dernier duo, celui du conservateur du musée d'Agen, Adrien Enfedaque, et de Nathalie Coural (Conservatrice du Patrimoine au C2RMF) qui nous a expliqué comment les œuvres de Ducos allaient être récupérées par notre musée, protégées et présentées dans des cadres spéciaux. Ces tirages seront visibles par rotation, en lumière atténuée et atmosphère contrôlée dans la nouvelle salle dédiée. Nous ne pouvons qu'approuver en voyant, par exemple, l'état de dégradation de la gélatine boursouflée du fameux « vase au bégonia » (cliché ci-dessous).

      Adrien Enfedaque nous a présenté des images inédites de la famille Ducos mais surtout proposé un petit historique de notre musée, héritier de la Société académique. Il nous a appris que des œuvres de Ducos avait été exposées pour la première fois en 1879, puis qu'une salle avait été ouverte (dans les années 30?). En 1976, on pouvait voir, dans une petite salle proche de l'entrée, des héliochromies exposées... sans trop de précautions. C'est ça le problème !

      En 2022, les précautions seront prises. Puisque, déjà en 2009, l'ancienne conservatrice, Dominique Nivière, consciente de l'importance de notre collection, avait entamé les démarches nécessaires auprès du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France. Cette collection sera de nouveau visible dans la salle que les congressistes ont eu le privilège de visiter... encore en travaux, mais qui sera définitivement ouverte dans les prochains mois. Nous n'avons pu obtenir l'autorisation de participer à cette « inauguration », pour témoigner. C'est bien dommage !

 

     En conclusion, ce colloque fut un beau moment de partage entre connaisseurs. Avec tout le battage médiatique de ces derniers jours (et même de ces derniers mois) il est regrettable que le public agenais, le plus proche et le plus concerné, ne se soit pas vraiment déplacé. Comment rendre Ducos populaire ? Les AMIS devront y réfléchir. Bravo à eux... tout de même.

 

NB.   Pour conserver une vision claire des thèmes évoqués dans ce colloque et la mémoriser, il aurait fallu tout enregistrer ou prendre beaucoup de notes. Cependant, j'ai la grande satisfaction de voir que tout ce qui a été dit vient confirmer le contenu du site sur lequel vous êtes. Donc, si vous souhaitez éclaircir certaines questions, je ne peux que vous conseiller de revisiter les dix chapitres de l'historique consacré LOUIS DUCOS DU HAURON... et pour les plus curieux de télécharger les PDF leur correspondant.        RD.


      A la suite de ce compte-rendu, j'ai reçu une dizaine de messages de remerciement ou d'approbation selon que ces correspondants avaient fait ou non le déplacement sur Agen. Certains me questionnent aussi sur mon absence, ma non visibilité lors ce cette manifestation.

     Que dire ? Je ne publierai ni leurs messages ni mes réponses (individuelles et très sommaires). Je ne veux pas relancer les polémiques. Je veux pouvoir poursuivre en paix mon travail sur Ducos... et arriver à diffuser mon film "LDH : la photo prend des couleurs" dans les salles de mon département.

RD, le 9 déc. 2021


7 novembre à Bon-Encontre (47)

SALON DES COLLECTIONNEURS

 

     Toutes les occasions sont bonnes pour parler de Ducos et des événements à venir... même si le millésime 2021 a subi l'impact néfaste de la crise sanitaire (moitié moins d'exposants, ainsi que de visiteurs).

C'est ainsi que René Dreuil a annoncé ses prochaines conférences : le 13 nov. à Nérac et le 16 à Villeneuve... mais aussi présenté le DVD du film LDH: la photo prend des couleurs.

     Et surtout, il a annoncé l'événement du 27 qui est le colloque scientifique d'Agen.

Pour mieux comprendre la vie et l'œuvre de LDH :   une exposition à la rencontre des Lot-et-Garonnais

Lors de l'inauguration, le concepteur de l'exposition a clairement souligné les divers procédés mis en œuvre par Louis Ducos dans ses héliochromies.
Lors de l'inauguration, le concepteur de l'exposition a clairement souligné les divers procédés mis en œuvre par Louis Ducos dans ses héliochromies.

     Excellente initiative ! Le conservateur des Archives du 47 a fait appel à notre ami René Dreuil pour concevoir une exposition qui se veut pédagogique et qui a pour ambition d'apporter au grand public les connaissances essentielles et la compréhension de « la vie et de l’œuvre de Louis Ducos du Hauron ».

     Le projet date d'avant le Covid et reprend avec beaucoup de clarté le plan des pages historiques du site sur lequel vous êtes. Du contenu donc, mais sûr et référencé, notamment sur des aspects complètement ignorés des recherches de Louis Ducos.

     Au cours de l'inauguration, René Dreuil a insisté sur le coté scientifique et technique qui rebute la plupart des auteurs et historiens de Ducos qui ont souvent confondu les grands principes mis en œuvre dans ses découvertes. C'est le grand mérite de cette exposition : la vérité et la clarté sur l’essentiel de ses recherches... présentées chronologiquement. De plus, des exercices étonnants sur la synthèse soustractive des couleurs avec simulation des fameuses « diaphanies » de la découvertes (1869) comme de la vision en relief baptisée « anaglyphes », sont à la disposition des visiteurs.

 

     Les organismes culturels ( lot-et-garonnais ou autres) désireux de présenter cette exposition doivent en faire la demande au service    archives@lotetgaronne.fr

A gauche, René Dreuil aux cotés de l'arrière-petite-fille de Pierre Prunet (un des premiers photographes agenais) dont le matériel agrémente cette exposition. A droite, l'équipe des Archives autour du conservateur Stéphane Capot, lors de la mise en place.
A gauche, René Dreuil aux cotés de l'arrière-petite-fille de Pierre Prunet (un des premiers photographes agenais) dont le matériel agrémente cette exposition. A droite, l'équipe des Archives autour du conservateur Stéphane Capot, lors de la mise en place.

LDH aux Journées du patrimoine

 

     Effectivement, les Agenais se sont réappropriés leur inventeur. C'est ce que l'on constate en déambulant sur les boulevards (photo ci-contre) où l'affichage sur l'ANNEE DUCOS est partout présent.

     Lors des Journées du Patrimoine, la municipalité a ainsi invité les passants à se rendre à l'exposition "Inventer le couleur" aux Jacobins, au Musée ou à la bibliothèque.

     De son coté, le site des Archives départementales accueillait ses visiteurs avec la toute nouvelle exposition sur "La vie et l'œuvre de Louis Ducos du Hauron". Cette exposition (à laquelle nous avons collaboré) est conçue pour être itinérante, et elle sera donc prochainement visible en divers lieux de rencontres du département. Pour l'instant, on peut la visiter, sur semaine, au 3 place de Verdun à Agen, jusqu'au 25 novembre 2021 (entrée libre, aux horaires habituels des Archives).

Aux Archives départementales, découverte, en 13 panneaux, de la richesse de l'œuvre de Louis Ducos du Hauron.
Aux Archives départementales, découverte, en 13 panneaux, de la richesse de l'œuvre de Louis Ducos du Hauron.

 

 

6 septembre 2021

 

Conférence

 

Montreurs

d'Images

 

AGEN

Louis Ducos découvrant, sur le tard, le cinématographe des frères Lumière.
Louis Ducos découvrant, sur le tard, le cinématographe des frères Lumière.

     Ducos du Hauron, serait-il - aussi - l'inventeur du cinéma ?

 

     Quoi de plus normal que le cinéma d'Art et d'Essais d'Agen se pose la question. Question à laquelle René Dreuil a répondu en faisant le point sur les 30 années qui ont précédées le cinématographe Lumière.

     Des documents étonnants ont étét projetés. Ils illustrent tout à fait ce que Louis Ducos annonce dans son brevet.

     Conférence à 14 h suivie de la projection (à 16h) du docu-fiction

"LDH : la photo prend des couleurs".


2021 : année DUCOS DU HAURON

 

     Des actions s'adressant à tous les publics (jeunes, scolaires, adultes, connaisseurs...) ont déjà été proposées en Agenais, et continueront à l'être... longtemps encore, semble-t-il. Toutes les occasions sont bonnes pour parler de LDH ; plus personne ne peut l'ignorer. Les savoirs sur sa personne ont bien progressés, même si l'on rencontre encore dans certains propos (presse, expos, publications...) des approximations et des affirmations fantaisistes. Mais qu'importe, on ne prête qu'aux riches et l'essentiel est d'en parler.

     Nous avons déjà dit tout le bien que nous pensions de la BD des AMIS ou du film d'animation destiné au Musée. Mais nous avions également évoqué diverses animations, le lancement d'un concours vidéo, la sortie d'un ouvrage... dont nous n'avons pas confirmation. Nous savons, par contre que les travaux de la salle du Musée ont pris un peu de retard, et donc, l'inauguration est repoussée de quelques mois.

 

De la BD au film d'animation, c'est par le dessin que l'on rend hommage à notre inventeur.
De la BD au film d'animation, c'est par le dessin que l'on rend hommage à notre inventeur.

Été 2021 : « Inventer la couleur »

 

     Le site prestigieux des Jacobins à Agen accueille, du 3 juillet au 3 octobre, une exposition en hommage à Ducos du Hauron : « Inventer la couleur ».                     Magnifique exposition, réunissant les œuvres d'une vingtaine de photographes majeurs de ces cinquante dernières années, très professionnellement élaborée par un Lectourois connu, François Saint-Pierre. La démarche est conceptuelle puisque les artistes sont regroupés dans les catégories suivantes : inventer, expérimenter, matérialiser, révéler, choisir, teinter.

     Ce travail hautement intellectuel est heureusement éclairé par un film d'interviews où certains de ces photographes (Brihat, Plossu, Batho, Haas...) s'expriment avec simplicité, humilité, et parlent avec le cœur.

 

     Pour tous les photographes et amateurs d'art, cette exposition justifie un petit détour par Agen.

Un espace projection 3 écrans permet de faire connaissance avec les photographes exposés.
Un espace projection 3 écrans permet de faire connaissance avec les photographes exposés.

3 juillet 2021 : une « nuit au Musée » avec Ducos

 

     Après une parenthèse de plus d'un an, la culture reprend ses droits à Agen comme ailleurs, et cette « nuit des Musées » fut l'occasion de s'offrir une nouvelle visite, musicale celle-ci, afin de découvrir les nouveautés.      Et bien sûr, LDH était plus que jamais présent. À l'intérieur, dans l'espace pédagogique dédié aux jeunes. À l'extérieur, où une projection sur la façade d'entrée offrait un jeu vidéo permettant de faire grimper LDH (malgré son grand-âge) de fenêtre en fenêtre... jusqu'à décrocher la perruche d'une de ses héliochromie ???


LDH : la photo prend des couleurs

 

     Notre docu-fiction est toujours disponible en DVD ou en qualité Blu-ray.

     Voir conditions d'envoi sur la page   LDH : LE FILM

 

     C'est encore la façon la plus attrayante de faire connaissance avec l'inventeur. En bonus, vous aurez l'interview du spécialiste Joël Petitjean qui vous présentera les dernières découvertes sur Louis Ducos du Hauron, acquises par le musée Niépce de Chalon-sur-Saône.

 

     Bande annonce du film sur YouTube en cliquant sur le lien

 

 https://youtu.be/lNj_pBaFc28


Programme du colloque Louis Ducos du Hauron

ATTENTION ! La date du colloque a été repoussée au 27 novembre

     La presse locale vient de publier le programme de ce fameux colloque et donc, nous relayons l'information.

 

  • La quête de la photographie couleur : entre l'atelier du photographe et le laboratoire du savant. Par Bertrand Lavédrine, professeur du Muséum national d'histoire naturelle.

  • Louis Ducos du Hauron : une vie d'inventeur-ingénieur utopiste. Par Joël Petitjean, docteur en histoire de l'art.

  • Un problème, deux idées, des controverses. Nathalie Boulouch, Maîtresse de conférence, université Rennes 2.

  • Imprimer la photographie en couleurs dans les années 1870 (la querelle Vidal/Ducos). Laureline Meizel, docteure en histoire de l'art, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

  • Les couleurs en photographie, solution du problème. Jean-Paul Gandolfo, responsable de laboratoire et professeur de technologie à l'Ecole Louis-Lumière.

  • Ce que les méthodes d'analyse modernes nous apprennent sur les œuvres de LDH. Clotilde Boust, ingénieure de recherche au C2RMF, Anne Wohlgemuth, chargée de mission du musée d'Agen.

  • Les inventions photographiques au musée Niépce. Sylvain Besson, directeur des collections du musée.

  • Étudier, conserver, mettre en valeur les trichromies de LDH ; le cas du musée d'Agen. Nathalie Coural, conservatrice du patrimoine, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF). Adrien Enfedaque, conservateur du patrimoine, musée des Beaux-Arts d'Agen.

     Ce colloque (prévu initialement en septembre 2020 puis 2021) dans le cadre du théâtre Ducourneau à Agen, a été repoussé une nouvelle fois au 27 novembre 2021 afin de bénéficier du retour des œuvres de Ducos (parties au C2RMF pour restauration) et qui seront visibles dans la nouvelle salle du musée.

 

     Ouvert au public dans la mesure des places disponibles.

Le théâtre Ducourneau, tel que Louis Ducos l'a découvert à son retour à Agen en 1914.
Le théâtre Ducourneau, tel que Louis Ducos l'a découvert à son retour à Agen en 1914.